alors le cinéma

 

Alors le cinéma, je l'aime pour en vrac et entre autres:

- de Boeldieu et Rauffenstein (alias P. Fresnay et E. Von Stroheim) dans "la grande illusion"  "... du tact"
- Paul Muni rattrapé par son passé de bagnard dans "je suis un évadé"
- le monologue "I'll be there" sur la misère par Henry Fonda dans "les raisons de la colère"
- quand Lawrence d'Arabie (alias Peter O'toole) éteint une allumette et que ça va cut sur le désert
- J.L. Barrault en mime dans "les enfants du Paradis"
- la voisine qui est dans l'escalier dans "le jour se lève" qui est bousculée par la police et qui s'écrie "mes petites cuillères"
- James Stewart face aux sénateurs, un homme contre tous dans "monsieur Smith au sénat"
- les abdos de Brad Pitt dans "Thelma et Louise" (je sais, je sais, mais on est humain, non?)
- Henry Fonda, huitième juré dans "douze hommes en colère" ou comment un homme peut en retourner onze autres (c'est très idéaliste)
- Henry Fonda lisant la lettre qui innocente l'homme que les villageois, malgré les efforts de Fonda pour les en empêcher, viennent de pendre dans "the ox-bow incident"
- "si vous n'aimez pas la mer, si vous n'aimez pas la montagne, allez vous faire foutre" dit par Belmondo dans "à bout de souffle"
- l'évocation du Yank Tsé Kiang par Gabin dans "un singe en hiver"
- le face à face Gabin-Signoret dans "le chat"
- P. Dewaere dans "un mauvais fils"
- un amour impossible sur fond de sinistrose avec suicide en se coupant les veines dans une bassine dans "brève histoire d'amour" de Kieslowski - peux pas oublier la bassine qui devient rouge pour finalement tomber
- Carette le braconnier face à Dalio dans "la règle du jeu"
- le gamin qui, pour cause de mensonge, est privé de champignons qui emportent toute sa famille dans "roman d'un tricheur" de Guitry
- "ce coeur qui bat, qui bat..." du diable interprété par Jules Berry dans "les visiteurs du soir"
- Rocky demandant à Adrian ce qu'elle compte faire dans les cinquante ans à venir dans "Rocky 2"
- Dustin Hoffman  dans "macadam cowboy"
- Pacino dans plein de films ou comment avoir l'air de rien et pourtant...
- le passage des saisons dans le marché façon pub Gan dans "coup de foudre à Noting Hill"
- Cagney écrasant un demi-pamplemousse sur la gueule de sa copine au petit déjeuner dans "l'ennemi public" (si je ne m'abuse)
- Astaire et Charysse dansant dans Central Park dans "tous en scène"
- la scène de la cabine du paquebot dans un des films des Marx Brothers
- "Z" de Costa-Gavras
- le "ma mère, elle est morte" défiant de Léaud dans "les 400 coups"
- la séquence d'ouverture de "the player"
- les danses dans "west side story"
- la séquence "qu'y a-t-il au dessous du gazon" dans "Blue velvet"
- la réplique de Trintignant quand il voit le film dans le film dans "un homme et une femme - vingt ans déjà", qu'il dit qu'en fait il s'était rasé sur la route car il avait un rasoir qu'il branchait sur l'allume-cigare
- le peintre dans "quai des brumes" qui voit les choses derrière les choses, "quand je vois un nageur, je peins un noyé"
- le perroquet qui crie, le verre d'eau sur la table de nuit quand la femme de Kane se suicide, l'éloignement entre eux deux figuré par la table du petit déjeuner qui devient de plus en plus grande et bien évidemment, le traîneau "rosebud" d'un enfant éloigné de ses parents, ce traîneau qui reste une énigme pour ceux qui essaient de reconstituer l'histoire, en bref, le plan du traîneau qui disparaît dans les flammes à la fin.
- la nature disparue au delà de la route dans "Brazil", les aventures de la mère du héros avec la chirurgie esthétique
- l"étage 1/2 où débarque John Cusack dans "dans la peau de John Malkovich
- L'Indien dans "vol au dessus d'un nid de coucous"
- Full Metal Jacket
- l'entrée dans le resto en plan-séquence dans "les affranchis"
- le début de "Manhattan"
- Jeremy Irons dans "Kafka"
- le coup de boule que fout Harrison Ford à celui qui lui met de la glace sur la figure dans "witness"
- James Stewart devant la cour dans "autopsie d'un meurtre"
- "l'ombre et la lumière" dans "le corbeau"
- les aliens qui boivent du café et font leur shopping en duty free dans "MIB"
- le "if you build it, they will come" dans "field of dreams"
- Paul Newman qui gobe des oeufs  dans "luke la main froide"
- Tim Robbins et Morgan Freeman dans ''les évadés"
- H. Girardot qui éteint les monuments dans "un monde sans pitié"
- des affiches qui brûlent dans le métro dans "les amants du pont neuf"
- Edward Norton et sa vie Ikea dans "fight club"
- Bette Davis qui danse au bal des débutantes dans sa robe rouge dans "l'insoumise" sauf que, puisque le film est en noir et blanc, on la voit grise mais on sait qu'elle est rouge
- les screwball comedies des années quarante
- Pierre-Richard Willm dans "carnet de bal" de Duvivier
- le "messieurs, le youkounkoun "est là" du Corniaud
- Bourvil et Gabin sur un quai de gare à la fin de "la traversée de Paris"
- Marlène Jobert trottinant derrière Lino Ventura dans "dernier domicile connu"
- la bataille dans le hall dans "Matrix"
- la partie d'échecs dans "l'affaire Thomas Crown" (celui avec Steve et Faye)
- les anges entendant les pensées des gens dans le métro de Berlin dans "les ailes du désir"
- Charles Denner dans "l'homme qui aimait les femmes"
- la façon de se réveiller des personnages dans "à la verticale de l'été"
- l'infect "elle est immonde. Mais t'as vu la fille?!" de Luchini dans "la discrète"
- "simple mortel" ou comment faire croire à des aliens qui nous contactent en gaélique ancien sans jamais les montrer
- le "we come in peace" des Martiens de "mars attacks"
- la mort de la mère de Bambi
- Michel Simon dans "la poison" s'enquérant de la meilleure façon de tuer sa femme
- Gena Rowlands dans "opening night"
- Lestat sur le Golden Bridge à la fin d'"Entretien avec un vampire"
- Stardust memories
- Baxter, le chien méchant
- le "we're not worthy" de Wayne's world
- Kathy Bates dans "beignets de tomates vertes" et son cri de guerre "katonka" (je crois) quand elle démolit la bagnole des jeunes pas sympas sur le parking du supermarché
- Billy Elliot qui fait de la danse au lieu de faire de la boxe dans le nord de l'Angleterre dans le film éponyme
- la première séquence de "pump up the volume" ou comment faire de la radio dans sa chambre
- les rapports entre les personnages dans "ceux qui m'aiment prendront le train"
- Donald O'Connor qui grimpe sur les murs dans "chantons sous la pluie"
- Burt Lancaster dans "Elmer Gantry"
- Meryl Streep dans "la maîtresse du lieutenant français"
- La Strada
- Charlot qui continue à visser son boulon dans la rue dans "les temps modernes"
- l'ambiance de "my beautiful laundrette"
- les animations dans "Pink Floyd : the wall"
- mourir dans des trous sur une plage dans "week-end à Zuydcote"
- comment être un animateur archi-énervant par Chris Tucker dans "le cinquième élément"
- "Chaînes conjuguales" de Mankiewicz qui oscille entre cruauté et drôlerie
- mort d'un des personnages tué par son téléphone dans "denise au téléphone"
- l'ambiguïté dans "le mystère Von Bülow"
- Lenny
- le malheureux radio-réveil dans "un jour sans fin"
- Denis Lavant qui court sur "Modern Love" dans "mauvais sang"
- l'incroyable construction narrative de "memento"
- la manière de faire du stop de Clark Gable et celle de Claudette Colbert dans "New York-Miami"
- le monologue de Billy Crystal à la fin de "quand Harry rencontre Sally" et Sally qui lui dit " You see, that is just like you, Harry. You say things like that and you make it impossible for me to hate you. And I hate you Harry... I really hate you. I hate you."

et tant, tant d'autres. Tant de séquences qui sont dans ma tête, qui m'ont marquée, séduite, fait réfléchir, rire, inquiétée, touchée.
Et toujours, toujours de nouvelles à découvrir.