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caelle
30 avril 2005

les chaussettes suite et fin

les chaussettes sont à mon idée un véritable problème qu'on n'aborde pas assez souvent. Et surtout en particulier pour les femmes parce que:
- elles peuvent prendre différentes formes (socquettes, mi-bas, bas avec ou sans porte-jaretelles, collants)
- être en différents matériaux (coton, laine, soie, avec ou sans élasthanne - comment ça s'écrit d'ailleurs???)
- être de toutes les couleurs et de toutes les épaisseurs
- à tous les prix

de toute manière, quoique vous fassiez, vous ne trouverez jamais la chaussette tous usages tout terrain, toutes chaussures et qui ne s'abîme pas. C'est un casse-tête chinois.

En plus, quand vous les lavez, elles prennent un malin plaisir à se paumer dans le tambour. Lavez-les avec une housse de couette et vous êtes sûrs d'en retrouver quelques-unes des mois après dans cette même housse de couette quand vous la sortirez du placard pour l'utiliser. La housse de couette, encore un problème dont on ne parle pas suffisamment. Super pratique, super confortable mais archi-galère à mettre sur une couette quand vous ne trouvez pas une bonne âme pour venir vous aider. Bizarrement, une maisonnée entière peut s'échapper quand vous vous lancez dans ce genre de tâche et vous vous retrouvez toute seule (j'insiste sur le "e" de seule) à jouer au fantôme dans votre housse en cherchant les coins.

Revenons aux chaussettes. Si la chaussette ne disparaît pas dans le tambour, systématiquement elle se met sur l'envers. C'est un phénomène peu étudié par l'élite de nos scientifiques. A tort. Il doit y avoir une histoire de force centrifuge là-dessous mais ce n'est pas une excuse valable pour faire de telles farces. C'est agaçant.

Après, supposons que vous les retrouviez. Il s'agit de les remettre par paires. Et là, ça se corse. Faut les reconnaître. ah les reconnaître... Re-casse-tête chinois. Grand moment de solitude devant son fil à étendre le linge avec ses ridicules pinces à linge et furieuse envie de toutes les balancer pour s'éviter cette corvée débile. y a plein de parades. Des petits accessoires en plastoc pour qu'elles restent ensemble quand on les lave. C'est amusant cinq minutes. y a aussi l'option je couds un fil dessus pour les identifier. Mais franchement qui a envie de passer ses soirées à coudre du fil de couleur sur ses chaussettes? En plus c'est le meilleur moyen de flinguer des bas ou des mi-bas sans même jamais les avoir utilisés.

Bref supposons qu'elle soient toutes différentes et que vous puissiez les reconnaître (ce qui ne m'arrive jamais puisque j'en ai trop qui sont noires et de marques différentes (je trouve rigolo de prendre plein de marques différentes afin de faire des comparaisons) et donc forcément, faut que je les reconnaisse à la texture, à la couture et au degré d'usure... et puis à une heure du matin avec une loupiote, c'est dur de reconnaître une chaussette noire d'une autre chaussette noire).

Vous les rangez dans un placard, une commode, un  tiroir, non?

Et zou, le lendemain, les yeux mi-clos dans la lumière violente du matin (le néon), vous essayez d'en retrouver une paire. La paire. La bonne. Celle qui va avec vos pompes, celle dans laquelle vous n'aurez pas trop chaud aux pieds, ni trop froid, qui ne vous serrera pas trop les mollets mais en même temps ne redescendra pas trop sur vos chevilles en tire-bouchon. Vous savez laquelle, vous l'avez vue récemment, vous ne connaissez qu'elle. Et elle se cache parmi les autres. Vous hurlez de rage. L'heure tourne et vous nargue de ses gros chiffres rouges. Si vous êtes carrément maso (non, je suis grave mais pas à ce point), vous avez un carillon qui rythme le temps comme un métronome. vous vous cognez l'orteil dans une plinthe ou vous dérapez sur le carrelage. C'est comme ça qu'on arrive en retard au travail. Ou pire, qu'on fait un accident domestique stupide.

Imaginons que vous ayez décidé de porter une jupe ou une robe. Et qu'il fasse froid. faut trouver quoi mettre sur ses jambes. Collant? Bas? et là, les problèmes commencent. Quelle couleur? Quelle matière? faut pas que cela fasse des marques sous la jupe. Faut pas que ce soit trop provocant. Faut que ça aille avec les chaussures. Qu'on soit bien dedans. Et la jupe, faut pouvoir galoper avec. Sans sembler indécente. Ni dépenaillée. Et puis les collants, ça ne veut jamais rester en place. Et les bas, franchement, niveau confort, ce n'est pas top.  Et surtout faut trouver les collants ou les bas qui ne filent pas direct en trois secondes une fois sortie de la maison.Car là, ça fait négligé. Grand moment de solitude: s'apercevoir dix mètres avant d'arriver à un entretien d'embauche où l'on vous a fait comprendre que le tailleur était de rigueur que vous avez filé votre bas, qu'il vous reste 10 secondes pour sonner à la porte sans être en retard et qu'il n'y a ni supermarché où acheter un autre collant ni café aux alentours pour s'y réfugier et changer fissa de collant. Solution extrême: en avoir un de rechange dans son sac. Difficile par contre de mettre un café (l'endroit, pas la boisson... la boisson, j'ai résolu le problème) dans son sac et particulièrement dur voire totalement déconseillé de changer de collants ou de bas en pleine rue. Et quelque soit leur prix, leur marque et leurs promesses, les bas, les collants et les mi-bas finissent un jour ou l'autre par vous planter (et généralement au moment le plus délicat) et vous laisser avec leur jumeau désormais dépareillé. Doit-on le jeter? lui trouver une seconde vie? ou attendre qu'une autre chaussette de la même marque perde elle aussi sa jumelle et les réassortir?

Je n'aborderai pas le problème des chaussures ce soir. Car il est colossal. Et insoluble.

C'est avec des questions de cet ordre-là qu'on se met à rêver de l'été où l'on peut ne pas porter de chaussettes (sans avoir froid aux pieds même en pleine nuit), se balader en sandales (quand on a trouvé celles qui ne transforment pas ses pieds en cloques géantes) et que le premier frimas (et donc le retour à la chaussette-socquette-bas-collant) vous file un bourdon monstre.

Et dire que les jambes des femmes sont d'après François Truffaut des compas qui arpentent le globe terrestre en tous sens lui donnant son équilibre et son harmonie!!! On voit bien qu'il n'a jamais essayé d'en être une!!!

Moralité:
c'est comme ça qu'on termine en jeans et grosses chaussures car:
C'est très difficile de s'habiller.
C'est très difficile d'être une fille.
Ca m'est particulièrement difficile. Je me pose bien trop de questions!!! :)

Sur ce, m'en vais chercher cette fichue télécommande!!!! Bon weekend.




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Commentaires
L
Les chaussettes des hommes représentent un problème d’une ampleur beaucoup plus modeste que celui que vous explicitez. Toutefois, il convient d’en développer certains aspects.<br /> <br /> On évacuera rapidement le cas des hommes mariés (ou pacsés, quoiqu’il faudrait vérifier ; je ne connais pas de pacsés dans mon entourage immédiat). Pour ceux-là donc, le choix matinal se résume à un « qu’est ce que tu m’as préparé ce matin ? » ou à un « merde, t’as encore mélangé mes chaussettes, tu ne l’emporteras pas au paradis ! »<br /> <br /> Le cas des hommes seuls, voire monoparentaux (encore que dans ce cas-là, l’étendue des troubles soit proportionnelle aux nombres d’enfants) est plus complexe. Pour lui-même, l’homme seul organise trois catégories :<br /> a) Les chaussettes de sport (le plus facile). Les marques sont souvent identiques, elles ne diffèrent que par les logos. De plus il les choisit en général blanches, ce qui simplifie et les choix et les appairages.<br /> b) Les chaussettes pour le travail (et les sorties habillées, mais celles-ci sont rares). Pour plus de simplicité, il optera pour des chaussettes noires en référence à un groupe de rock qui a bercé (si l’on peut dire) sa jeunesse. Et le noir, ça va avec tout.<br /> c) Les chaussettes pour les sorties entre amis ou les week-ends. La préparation des week-ends avec ses petites amies n’est pas de tout repos : il convient d’avoir des chaussettes en bon état, mais comme c’est le week-end, il ne reste pas de chaussettes propres (elles ont été utilisées pendant la semaine de dur labeur). Pas de solution évidente, sauf à contacter Caelle qui pourra nous éclairer.<br /> La présence d’enfants rend le problème quasiment insoluble, surtout s’ils sont plusieurs, et de taille différente (on supposera que la taille des pieds est grosso modo dépendante de l’âge). Les appairages devraient être laissés sous la responsabilité des enfants, à condition d’accepter les risques de dispute entre eux.<br /> <br /> En résumé, je crois que je préfère l’été.
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