eu égard aux (rares mais ô combien précieux) derniers commentaires :)

   

Merci, merci, merci :)))

alors en vrac, ben non, je ne parle pas le patois. J'aime bien les mots alors s'ils me plaisent, je les adopte. Donc si même à l'écrit, on ne me comprend pas toujours, je comprends mieux alors pourquoi à l'oral certains me regardent avec des yeux de poissons morts parfois quand je leur parle!!

Plusieurs hypothèses:
Ils n'ont pas compris ce que je racontais et ne disent pas "psssitt, tu peux répéter parce que je ne suis pas sûr(e) d'avoir saisi ce que tu disais".

Ou alors je les saoûle.

Ou ils sont nases de chez nases et ne veulent pas avouer qu'ils ont décroché il y a deux heures.

Faut dire qu'on a sommeil ou qu'on s'en fiche de ce que je dis (là, ce n'est pas gentil, y a la radio pour ça, le poste est fait pour le mettre en fond sonore si l'on tient vraiment à entendre des voix humaines, ou alors on va au café mais on ne fait pas ça aux amis. Au pire, si vous n'avez pas la radio ni de café près de chez vous, vous pouvez appeler l'horloge parlante. Comment ça, vous n'avez pas le téléphone???? ;)))

Bref, tout ça pour dire que les amis, c'est fait pour que l'on s'écoute/parle mutuellement, qu'on se soutienne et qu'on s'intéresse au feuilleton de nos vies respectives car sinon à quoi bon user sa salive et prétendre que ce sont ses amis? Si, sur 6 milliards de gens sur la planète, vous n'en avez pas trouvé une poignée à apprécier véritablement et avec qui tisser des liens sur la durée, c'est que vous y avez mis de la mauvaise volonté. Parce qu'il y a des chouettes gens partout. Faut juste faire l'effort de s'intéresser les uns aux autres, non? et prendre le temps de regarder au delà des apparences qui, comme chacun sait, sont trompeuses :)

En même temps, comme mes amis continuent de me voir, ça me rassure, ils ne sont pas enchaînés au bout d'une laisse donc ils peuvent partir. Par conséquent, je ne dois pas les saoûler tant que ça puisqu'ils me font le grand plaisir de continuer à me voir ;))

Et chic, chic, chic, s'il y en a des nouveaux à rencontrer, des qu'on n'aurait pas rencontré sinon.. car on ne gravite pas dans les mêmes sphères ou qu'on n'a pas les mêmes coordonnées géographiques. Je crois très fort aux histoires d'atomes crochus.

C'est juste difficile de se reconnaître et de se rencontrer les uns les autres. Mais quand on se rencontre, c'est la fête, non? Alors si internet peut permettre qu'on se lie d'amitié même si on ne vit pas au même endroit ou même si on vit au même endroit mais qu'on n'a aucune chance de se croiser.

(Phrase typique du parisien qui tombe par hasard sur une de ses connaissances: "ben, quelle surprise!!!! Qu'est-ce que tu fais là???" suivi par la non-moins typique phrase: "écoute, là, je dois filer mais on s'appelle, hein?") La vie est trop courte pour la passer isolée. Donc si internet permet de mettre en relation des gens qui ont des atomes crochus, c'est la plus belle invention des dernières années.

Y a hélas tellement de gens qu'on ne peut pas éviter de voir par convention/par obligation alors qu'on n'a rien en commun avec eux que c'est dommage de ne pas faire l'effort de voir ceux que c'est amusant de rencontrer. Rien ne vaut le fait de se dire "je viens de passer un bon moment. J'ai eu plaisir à les voir. Vivement qu'on se revoie!" Car rester dans le virtuel, c'est frustrant. On peut mettre autant de smileys qu'on veut, cela ne remplacera jamais un vrai sourire. Rien ne vaut la réalité. Si on était que de purs esprits derrière des ordinateurs, ça se saurait.

Tout ça pour dire que non, ce n'est pas le soleil qui me met en joie. D'abord, le soleil à Paris n'est pas si agréable que ça. Le soleil pour moi a besoin d'être accompagné d'eau. Si je n'ai pas d'eau où m'ébrouer façon bain des ours au zoo de vincennes, je reste à l'ombre. Et puis je ressemble actuellement à une endive. J'ai le teint blafard. Et comme les points d'eau où s'ébrouer et autour desquels faire le lézard pour sécher sont rares sous nos latitudes.

Y a deux choix, soit le temps est mitigé et tu veux sécher au soleil, il est parti, et tu grelottes. Soit il fait une chaleur à crever, les rares points d'eau sont pris d'assaut par des hordes de parisiens peu habitués à de telles chaleurs et tu te retrouves dans une promiscuité grotesque avec l'anatomie peu ragoûtante de tes congénères sans présentations préalables. Bref, j'évite. En gros et en résumé, Paris plage, j'irai en journée quand on pourra enfin barboter dans la Seine sinon frire au soleil sans pouvoir me baigner ne présente à mon goût aucun intérêt et aurait plutôt tendance à me gâcher mon plaisir. Donc je veux bien m'y balader mais de nuit. Y a moins de monde et on transpire moins.

Inconvénient majeur: le teint d'endive n'est pas près de virer abricot :(

En ce qui concerne les échecs et les fourchettes, peut-on m'expliquer ce que sont les fourchettes aux échecs? je suis curieuse. Je n'y ai pas beaucoup rejoué depuis que j'en ai parlé vu que la personne qui m'a expliqué n'a pas pu y rejouer. Et puis c'est le problème de l'éclectisme, on ne s'intéresse pas qu'à un truc en particulier et le temps est limité. Sans oublier les incontournables contingences de l'existence qui font qu'on ne peut pas faire exactement ce que l'on veut et au moment où l'on veut le faire. Vaste problème hélas difficile à régler une bonne fois pour toutes même si on s'y attelle sérieusement.

Donc en vue de ma prochaine partie, merci de m'expliquer ce que sont les fourchettes exactement, je suis très intéressée :))