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caelle
26 mai 2005

Merci

du dernier commentaire en date pour le message "en exergue" et de toutes les gentillesses dites dedans.
Je ne vrille pas en ce moment, je me réveille ;)))
De toute manière, je n'arrêterai pas d'espérer. Je suis un espoir énervé rieur sur pattes.
C'est parfois solitaire comme rôle. Toujours l'impression de voir des trucs que les autres ne voient pas. Alors je m'énerve sur place d'être la seule à le voir. Et comme j'ai bon fond, j'écoute trop ceux qui me disent de relativiser.
A force de modération, de relativité, de recul, de contrôle de soi, on en arrive qu'à se perdre soi-même.
Donc là c'est l'opération de la dernière chance ;)
De toute manière, le monde fonctionne mal et comme personne ne veut avouer qu'on n'y comprend rien et qu'on est dans la même galère et pas là pour se rejetter la faute les uns les autres, ce n'est pas parti pour changer.
Oui, on aspire tous à du bien. Sinon, on ne lirait pas des histoires, on ne regarderait pas des films, on ne se lèverait pas le matin, on n'aurait pas construit des hôpitaux, on ne soignerait pas les oiseaux mazoutés, on ne consolerait pas les enfants qui pleurent, on n'irait pas au café refaire le monde, on ne s'appelerait pas les uns les autres, on ne construirait pas des maisons, on ne se marierait pas, on ne ferait pas des enfants, on ne planterait pas des arbres, on ne réparerait pas après les tempêtes, on ne pleurerait pas, on ne boirait pas, on ne chercherait pas des gens pour taper dans un ballon ou se renvoyer une balle.
On fait tout ça.
Sauf qu'on s'arrête toujours avant que ce soit bien, avant que ce soit beau. Et au quotidien.
On ne passe pas le coup de fil à la personne qu'on veut vraiment appeler.
On se claque des bises sur les joues et on s'esquinte les pommettes parce qu'on est gênés.
On se serre la main mais on ne la donne pas de bon coeur.
Les poignées de main molles et les regards fuyants sont légion.
On fait les malins en amour, au travail, on se gargarise, on met des beaux costards, on écrit des courriers pète-sec et on les termine par des circonvolutions et des formules de politesse qui ne veulent rien dire.
bref on fait les cons tout le temps ou en tout cas trop souvent.
et on se gâche la vie et en plus, chaque jour, on risque par notre indifférence aux autres d'être la petite goutte qui fait déborder le vase.
Et après on dit "ah bah je ne comprends pas... pourtant..."
c'est trop tard.
On est les rois des réconciliations posthumes quand les divorces sont consommés et que les gens sont partis.
Alors on boit, on dit "si j'avais su", on pleure sur ses vingt ans, on dit "de mon temps, ce n'était pas comme ça" et on instille ses trouilles aux suivants!
Belle réussite, n'est-ce pas?
Je ne referais pas le monde. J'y comprends que dalle. Je suis persuadée que le mythe de la caverne de Socrate écrit par Platon est une vérité. On a peur car on ne voit que les ombres et on entend les bruits. Bref on est paralysés. Tous.
Et depuis toujours, belle réussite.
Bref, si au quotidien, on essayait plus de sourire (et pas machinalement) à la caissière au magasin, à tenir les portes (à celui/celle qui est derrière soi), de demander quelque chose en disant "s'il te plaît/s'il vous plaît" (et en y mettant le ton), si l'on demandait "comment vas-tu?" (en le pensant vraiment), déjà ça coincerait moins.
Ce sont des riens qui changent tout.

Faut tomber les masques. Faut pas suivre les règles. Les seules règles qu'il faut suivre sont celles qui permettent qu'on se soutienne les uns les autres, que chacun puisse s'épanouir et les seuls masques valables sont ceux qui permettent d'éviter de la peine aux autres. La seule limite est de ne pas faire de la peine à autrui. Evidemment, y a pas de recette parfaite. On tâtonne, on se plante mais reconnaître qu'on s'est gouré et proposer de recommencer est plus sain. On étouffe sinon, non?
les règles et les masques ne sont utiles que pour juguler nos mauvais instincts et empêcher que la loi du plus fort l'emporte.

Et on est tous aussi nases là-dedans, les hommes, les femmes, torts partagés. Et je suis particulièrement en colère contre les femmes car elles font souvent le lit de leur propre malheur. Elles sont trop gentilles. Faut pas être tout le temps gentil surtout quand on vous marche sur les pieds.
Faut pas faire les malignes entre nous, dénigrer les hommes et changer du tout au tout quand un mec est dans l'assistance.
grand classique: vous mettez un client mâle dans une file d'attente au magasin. la caissière est une femme. le mec fait son grand numéro, genre c'est normal d'être servi, il en rajoute. La caissière se met en quatre. Les femmes derrière patientent sans un mot. Quand le pacha, souvent absolument inconscient du régime de faveur dont il a bénéficié, s'en va, eh bien, la caissière soudain consciente de son retard et agacée de voir dix personnes s'être accumulées, expédie ses consoeurs, vite fait mal fait et souvent sèchement.
Elles sont plus affectueuses avec leurs fils, leur passent leurs caprices et les laissent faire des trucs hallucinants sous le prétexte idiot que ce sont des garçons. Un gamin qui fait peur à un pigeon ne devrait pas le faire. Qu'est-ce qu'il dirait si un gros dinosaure se mettait à lui courir après alors qu'il jouait tranquillos? Eh ben non, la mère en général débordant de joie d'avoir pondu un rejeton mâle (comme quoi les préjugés ont la vie dure) le laisse faire. Je serais un pigeon, je le mordrais.
Même les instits font la même chose. Faut pas s'étonner après que les femmes se mettent spontanément en retrait. Même quand elles ont raison. Même entre elles, elles se reprochent d'en faire des tonnes.
Alors forcément au boulot, ça continue.
Trop de femmes croient que leur seule arme est de se déguiser en sapin de noël et de parader. Même entre elles, elles se jaugent, se classent, se balances des vannes perfides.
Et quand elles veulent jouer aux chefs, elles sont pires que les hommes. Elles croient que commander, c'est soumettre.
Bref, tout ça est bien compliqué.
Et moi, j'aimerais bien comprendre pourquoi ce sont les nanas maquées depuis des siècles qui trouvent que j'ai une trop bonne opinion des hommes. Elles profitent des avantages et ne savent me parler que des défauts. Si elles méprisent autant leur mec, faudrait être cohérente et ne pas vivre avec.
Et ce n'est pas sympa d'en dégoûter les autres ;)
En plus, j'aime plutôt les garçons. Vous êtes beaucoup moins cons que vous vous en donnez l'air, beaucoup plus romantiques que vous voulez bien l'admettre et beaucoup plus gentils que vous voulez bien le montrer.
Vous êtes juste horriblement maladroits (pour les meilleurs d'entre vous) et je ne parlerai pas des autres (parce que les vrais méchants ne valent même pas le coup qu'on parle d'eux).
Vous avez plein de bonnes idées mais vous n'osez pas aller au bout. C'est bête, non?
Vous vous arrêtez pile là où il faudrait commencer.
Mais j'ai bon espoir puisque ce sont majoritairement des mecs qui me répondent (et qui, dans la vraie vie, semblent le plus adhérer à mes idées) et en définitive, font le plus souvent le truc super inattendu et vraiment gentil. Donc vive vous!
Vous valez mieux que ce que vous croyez. Arrêtez juste de jouer aux coqs. Vous êtes ridicules. Ca ne vous va pas!!!! En plus quand l'autre est à terre parce qu'on l'a tapé, y a plus moyen de jouer ensemble :))

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Commentaires
G
Pas étonnant qu'il y ait beaucoup de gars qui te lisent ... <br /> Car autant les femmes resteront un mystère pour les hommes, autant tu te rapproches de la vérité en ce qui nous concerne.<br /> <br /> Pour ce qui est de la description des femmes, je suis moi aussi assez d'accord. <br /> <br /> J'ajouterais juste que dans la société dans laquelle nous vivons il est malheureusement de plus en plus difficile d'avoir des rapports hommes-femmes sains et basés sur la franchise.<br /> <br /> Quelles sont les places respectives de l'homme et de la femme alors que nous assistons à une mutation culturelle sur ce point ? La question bien qu'inconsciente pour beaucoup nous taraude tous ...<br /> <br /> Difficile pour les hommes de perdre, de partager un pouvoir qu'ils ont toujours eu.<br /> Difficile pour les femmes de gérer un pouvoir et une indépendance dont elle non pas encore l'habitude.<br /> <br /> La réponse devra certainement venir de la prise en compte de la personne en tant qu'individu, de son identité plutôt que de son apartenance à tel ou tel groupe (culturel, sexuel, national, etc ...)<br /> <br /> Mais c'est un long chemin que celui-ci ... et aussi un grand débat que je n'ai pas le temps d'appronfondir ici :S
L
Oui, plutôt d'accord avec cette analyse.<br /> Je trouve dans l'attitude des femmes en général un mélange de culpabilité soigneusement entretenue, parce qu'avantageuse, et de férocité maligne à dire "tu vois il n'est pas à la hauteur", alors que vous n'avez rien demandé explicitement.<br /> Comme si les hommes, du haut de leur supériorité historique devaient tout connaître de l'humanité en général, et des désirs des femmes en particulier. Alors que non, nos mères ne nous ont rien expliqué de tout cela. Qu'on se le dise.<br /> <br /> PS : je n'aime pas en général, employer l'expression "en général".<br /> <br /> PS2 : je fais le lien avec une conversation récente. Il est de mauvais ton pour un mec d'avouer qu'il aime les livres "de femmes". Quelle honte à dire "oui, j'aime Anna Gavalda" ou "j'adore lire Sylvie Testud", parce que toutes les deux racontent la vie vue du côté de femmes sensibles. Un côté que nous ne comprenons pas, justement.
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caelle
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