Merci
du dernier commentaire en date pour le message "en exergue" et de toutes les gentillesses dites dedans.
Je ne vrille pas en ce moment, je me réveille ;)))
De toute manière, je n'arrêterai pas d'espérer. Je suis un espoir énervé rieur sur pattes.
C'est
parfois solitaire comme rôle. Toujours l'impression de voir des trucs
que les autres ne voient pas. Alors je m'énerve sur place d'être la
seule à le voir. Et comme j'ai bon fond, j'écoute trop ceux qui me
disent de relativiser.
A force de modération, de relativité, de recul, de contrôle de soi, on en arrive qu'à se perdre soi-même.
Donc là c'est l'opération de la dernière chance ;)
De
toute manière, le monde fonctionne mal et comme personne ne veut avouer
qu'on n'y comprend rien et qu'on est dans la même galère et pas là pour
se rejetter la faute les uns les autres, ce n'est pas parti pour
changer.
Oui, on aspire tous à du bien. Sinon, on ne lirait pas des
histoires, on ne regarderait pas des films, on ne se lèverait pas le
matin, on n'aurait pas construit des hôpitaux, on ne soignerait pas les
oiseaux mazoutés, on ne consolerait pas les enfants qui pleurent, on
n'irait pas au café refaire le monde, on ne s'appelerait pas les uns
les autres, on ne construirait pas des maisons, on ne se marierait pas,
on ne ferait pas des enfants, on ne planterait pas des arbres, on ne
réparerait pas après les tempêtes, on ne pleurerait pas, on ne boirait
pas, on ne chercherait pas des gens pour taper dans un ballon ou se renvoyer une balle.
On fait tout ça.
Sauf qu'on s'arrête toujours avant que ce soit bien, avant que ce soit beau. Et au quotidien.
On ne passe pas le coup de fil à la personne qu'on veut vraiment appeler.
On se claque des bises sur les joues et on s'esquinte les pommettes parce qu'on est gênés.
On se serre la main mais on ne la donne pas de bon coeur.
Les poignées de main molles et les regards fuyants sont légion.
On
fait les malins en amour, au travail, on se gargarise, on met des beaux
costards, on écrit des courriers pète-sec et on les termine par des
circonvolutions et des formules de politesse qui ne veulent rien dire.
bref on fait les cons tout le temps ou en tout cas trop souvent.
et
on se gâche la vie et en plus, chaque jour, on risque par notre
indifférence aux autres d'être la petite goutte qui fait déborder le
vase.
Et après on dit "ah bah je ne comprends pas... pourtant..."
c'est trop tard.
On est les rois des réconciliations posthumes quand les divorces sont consommés et que les gens sont partis.
Alors
on boit, on dit "si j'avais su", on pleure sur ses vingt ans, on dit
"de mon temps, ce n'était pas comme ça" et on instille ses trouilles
aux suivants!
Belle réussite, n'est-ce pas?
Je ne referais pas le
monde. J'y comprends que dalle. Je suis persuadée que le mythe de la
caverne de Socrate écrit par Platon est une vérité. On a peur car on ne
voit que les ombres et on entend les bruits. Bref on est paralysés.
Tous.
Et depuis toujours, belle réussite.
Bref, si au quotidien,
on essayait plus de sourire (et pas machinalement) à la caissière au
magasin, à tenir les portes (à celui/celle qui est derrière soi), de
demander quelque chose en disant "s'il te plaît/s'il vous plaît" (et en
y mettant le ton), si l'on demandait "comment vas-tu?" (en le pensant
vraiment), déjà ça coincerait moins.
Ce sont des riens qui changent tout.
Faut tomber les masques. Faut pas suivre les règles. Les seules
règles qu'il faut suivre sont celles qui permettent qu'on se soutienne
les uns les autres, que chacun puisse s'épanouir et les seuls masques
valables sont ceux qui permettent d'éviter de la peine aux autres. La
seule limite est de ne pas faire de la peine à autrui. Evidemment, y a
pas de recette parfaite. On tâtonne, on se plante mais reconnaître
qu'on s'est gouré et proposer de recommencer est plus sain. On étouffe
sinon, non?
les règles et les masques ne sont utiles que pour juguler nos mauvais instincts et empêcher que la loi du plus fort l'emporte.
Et on est tous aussi nases là-dedans, les hommes, les femmes, torts
partagés. Et je suis particulièrement en colère contre les femmes car
elles font souvent le lit de leur propre malheur. Elles sont trop
gentilles. Faut pas être tout le temps gentil surtout quand on vous
marche sur les pieds.
Faut pas faire les malignes entre nous, dénigrer les hommes et changer du tout au tout quand un mec est dans l'assistance.
grand
classique: vous mettez un client mâle dans une file d'attente au
magasin. la caissière est une femme. le mec fait son grand numéro,
genre c'est normal d'être servi, il en rajoute. La caissière se met en
quatre. Les femmes derrière patientent sans un mot. Quand le pacha,
souvent absolument inconscient du régime de faveur dont il a bénéficié,
s'en va, eh bien, la caissière soudain consciente de son retard et
agacée de voir dix personnes s'être accumulées, expédie ses consoeurs,
vite fait mal fait et souvent sèchement.
Elles sont plus
affectueuses avec leurs fils, leur passent leurs caprices et les
laissent faire des trucs hallucinants sous le prétexte idiot que ce
sont des garçons. Un gamin qui fait peur à un pigeon ne devrait pas le
faire. Qu'est-ce qu'il dirait si un gros dinosaure se mettait à
lui courir après alors qu'il jouait tranquillos? Eh ben non, la mère en
général débordant de joie d'avoir pondu un rejeton mâle (comme quoi les
préjugés ont la vie dure) le laisse faire. Je serais un pigeon, je le
mordrais.
Même les instits font la même chose. Faut pas s'étonner
après que les femmes se mettent spontanément en retrait. Même quand
elles ont raison. Même entre elles, elles se reprochent d'en faire des
tonnes.
Alors forcément au boulot, ça continue.
Trop de femmes
croient que leur seule arme est de se déguiser en sapin de noël et de
parader. Même entre elles, elles se jaugent, se classent, se balances
des vannes perfides.
Et quand elles veulent jouer aux chefs, elles sont pires que les hommes. Elles croient que commander, c'est soumettre.
Bref, tout ça est bien compliqué.
Et
moi, j'aimerais bien comprendre pourquoi ce sont les nanas maquées
depuis des siècles qui trouvent que j'ai une trop bonne opinion des
hommes. Elles profitent des avantages et ne savent me parler que des
défauts. Si elles méprisent autant leur mec, faudrait être cohérente et
ne pas vivre avec.
Et ce n'est pas sympa d'en dégoûter les autres ;)
En
plus, j'aime plutôt les garçons. Vous êtes beaucoup moins cons que vous
vous en donnez l'air, beaucoup plus romantiques que vous voulez bien
l'admettre et beaucoup plus gentils que vous voulez bien le montrer.
Vous
êtes juste horriblement maladroits (pour les meilleurs d'entre vous) et
je ne parlerai pas des autres (parce que les vrais méchants ne valent
même pas le coup qu'on parle d'eux).
Vous avez plein de bonnes idées mais vous n'osez pas aller au bout. C'est bête, non?
Vous vous arrêtez pile là où il faudrait commencer.
Mais
j'ai bon espoir puisque ce sont majoritairement des mecs qui me
répondent (et qui, dans la vraie vie, semblent le plus adhérer à mes
idées) et en définitive, font le plus souvent le truc super inattendu
et vraiment gentil. Donc vive vous!
Vous valez mieux que ce que vous
croyez. Arrêtez juste de jouer aux coqs. Vous êtes ridicules. Ca ne
vous va pas!!!! En plus quand l'autre est à terre parce qu'on l'a tapé,
y a plus moyen de jouer ensemble :))