blah blah blah
Ce qui est bien avec les éternuements de la météo, c'est que ça donne des sujets de conversation avec son prochain:
- ah t'as chaud, toi aussi?
- ah penses-tu, pas moi, jamais, à la place de l'estom', j'ai un bac à glaçons.
Là, on nous annonce une chute "spectaculaire" de la température. Logique après une "envolée vertigineuse du mercure". P'tit père, c'est qu'il était monté tellement haut qu'on ne le voyait plus.
Et la saison, elle a bon dos, la saison. Mais, boudiou, on est en quelle saison??? ah oui, et en été, il fait.... chaud!
Faut dire qu'en février, on a eu de la neige. Si, si, si et plusieurs jours de suite. Des machins blancs qui tombent du ciel et qui mettent les gens en émoi.
A croire que la France est attaquée. Ah non, avant, ce n'était pas comme ça. Faisait pas froid en hiver ni chaud en été. Pleuvait moins aussi. C'est que la pluie s'est intensifiée. Oh si, beaucoup. Jamais été pluvieux avant, le bassin parisien. Non, aride, c'était. Si, si, aride. D'abord, la Seine, ce n'était pas un fleuve, c'était un oued.
Faut arrêter la psychose de la météo. Dès qu'il y a du vent, ce sont des vents terribles qui balaient la France. Dès qu'il y a des orages, c'est tout juste s'il ne faut pas qu'on descende dans les caves. Sans oublier, la neige, cette affreuse chose qui bloque les autoroutes et qui oblige de pauvres automobilistes à attendre en claquant des dents. Eh ben, maintenant, on a trouvé un plus grand fléau: la chaleur.
Cette chaleur qui nous assaille, nous enveloppe et qui va jusqu'à faire clamser les cygnes sur la Seine. Se sont pas assez hydratés, les cygnes?
Alors là si ça chute trop (c'est qu'il est capricieux, ce fameux mercure qu'on ne met justement plus dans les thermomètres pour cause de dangerosité), eh ben, bientôt, faudra pleurer sur le sort des plages désertées par les estivants transis de froid.
On ne pousse pas un peu Mémé dans les orties, là, non?
Des fois, je me demande.