migration
Tout à l'heure, je vais faire comme les mouettes (rire) et les hérons (migrer)
pas loin (quelques kilomètres)
pas longtemps (quelques dizaines d'heures)
dans des lieux où il n'y pas de cafés internet ni de rues (mais saperlipopette, ai-je donc perdu la tête?)
et
la nuit, y a même pas d'éclairage public (un truc de fous, tu ne vois
rien de rien, t'entends des bêtes sauvages - genre dindons, voire
chevreuils dans les cas extrêmes - hurler à la mort. Ca fiche vraiment
les jetons), il y fait plus froid qu'en ville (forcément, c'est vide.
Ca a la réputation d'être verdoyant - sauf qu'en hiver, ça ressemble
plutôt à des squelettes décharnés tendant leurs bras vers un ciel gris
et bas). Pour y aller, faut prendre la route (avec ce brouillard???)
en tout cas, quand faut y aller
Vous n'avez qu'à en profiter pour faire un tour dans les archives si cela vous dit. Et puis pour que mon cahier ne sombre pas dans le silence complet, je vous pré-enregistre des images à aller voir.
A tout de suite.