où je vous prouve que je m'intéresse aux commentaires que vous me laissez...
car j'y réponds!
Okay en retard, en vrac, et en prenant
des notes
sur une enveloppe avant de rédiger afin de rien oublier (note to self:
arrêter de noter des choses sur le recto et le verso de vieilles
enveloppes ou de tout petits post-it car 1, c'est vite incompréhensible
car ça part dans tous les sens et y a des flèches, 2, c'est tellement
illisible que même
moi, je n'arrive plus à me relire et 3, c'est difficile de retrouver
les infos importantes dont j'ai besoin quand j'ai quatre, cinq bouts de
papier épars, que je suis pressée et qu'il faut que je trouve le bon
bout de
papier et si en plus, le chat a joué avec et l'a déplacé, là, c'est
fichu). Il faut s'organiser, prendre des notes de telle façon que même
les autres puissent me relire, rédiger de manière cohérente, trier ses
idées et faire des plans (comme me le disaient tous mes professeurs:
comment ça vous ne savez pas faire un plan, mademoiselle Caelle?
Comment ça vous partez avec quelques idées maîtresses et vous vous
dépatouillez pour retomber sur vos pattes? Comment ça vous êtes
incapable d'expliquer comment une idée en amène une autre dans votre
tête et vous avez des moyens mnémotechniques qui fonctionnent par leur
contraire et qui sont, au final, plus compliqués que le truc que vous
étiez censée retenir? Mademoiselle Caelle, je renonce à comprendre ce
qui se passe sous vos cheveux, votre devoir est bon mais vous éviteriez
d'omettre de dire dans l'introduction où vous voulez en venir et
cesseriez d'énoncer dans votre conclusion l'idée la plus importante de
votre réflexion, ça m'arrangerait. Non, on n'interpelle pas le lecteur,
le lecteur est le professeur, il n'a pas à être interpellé de la sorte
et non et non et non, vous ne pouvez pas mettre un PS dans une
dissertation, ça ne se fait pas. Et puis, pour l'amour du ciel, que
diable, nom de dieu, arrêtez vos fichues digressions, vous êtes
agaçante, sacré nom d'un petit bonhomme, j'en étais où, moi d'abord?)
donc*
- Eh oui, Lucien Jeunesse, le jeu des mille francs, toute une époque. C'était sur quelle radio au fait?
-
Va falloir créer le super coffret de DVD spécial déprime vendu avec ses
lames de rasoir personnalisées. Je conseille en plus dans la sélection
"brève histoire d'amour" de Kieslowski, un film qui faisait partie du
décalogue et qui parlait de voyeurisme (un type amoureux de sa voisine
d'hlm en face), d'amour non réciproque et de démonstration de comment
suicider en se coupant les veines et en se mettant les mains dans une
bassine d'eau chaude. Si après avoir vu ça, tu ressors du ciné, le
sourire aux lèvres, c'est que le fauteuil était confortable et que tu
as dormi. Et dans le genre bien flippant, y a aussi "le locataire" de
Polanski. Des années après, tu t'en souviens encore.
- Oui, le tram, oui, grand chantier (t'y as des actions ou quoi?;)) sauf que j'attends de voir les premiers piétons écrabouillés avec ledit tram et les voitures qui débouleront de partout. Les maréchaux restent les maréchaux (les boulevards qui font le tour de Paris, pour ceux qui ne sont pas familiers de ces derniers) et les Parisiens, qu'ils soient bipèdes ou conducteurs d'engins à moteur, n'étant pas connus pour leur sang-froid et leur respect des règles, ne vont pas manquer de faire n'importe quoi. Ce n'est pas comme dans les pays nordiques ou plus continentaux où ils sont plus disciplinés que nous. De surcroît, le tram est dangereux car on ne l'entend pas arriver. A Amsterdam, j'ai trouvé ça archi-dangereux (mais moins que les cyclistes qui se croient - ou peut-être sont - prioritaires et foncent en klaxonnant comme des malades sur les pauvres piétons démunis).
- Dans "Sideways", le héros boit effectivement du vin dans un gobelet dans un fast-food en se planquant. Aux US, il est d'une part interdit de boire de l'alcool dans un fast-food et d'autre part, interdit de se balader dans la rue avec une bouteille de pinard à la main ou une cannette de bière et de la boire, à moins que celle-ci ne soit dissimulée dans un sac en papier (dit "brown bag"). On peut aussi la mettre dans un sac à dos mais c'est moins pratique pour boire. Ce film est bien, ce n'est pas prendre un risque inconsidéré que de le louer.
- Je n'ai pas de secret pour les orchidées ni les autres plantes, à part celui d'avoir lu "Tistou les pouces verts" de Maurice Druon quand j'étais petite et d'avoir été très impressionnée. Est-ce que ça peut influer?
- Grib est un diminutif pour internet de son vrai nom qui est un nom très classique pour les chats. Mais en fait, c'est 1, en rapport avec sa couleur et son minois, 2, une évocation du fait que j'aime faire des dessins et écrire, 3, un hommage à un film avec Raimu et Michèle Morgan. Si avec ça, vous ne trouvez pas son nom complet, c'est que vous le faites exprès.
- La jolie traînée dans le ciel au
dessus de la Concorde est effectivement celle laissée par un avion ce
qui prouve que, contrairement à ce que l'on nous fait croire, les
avions survolent Paris et ce, constamment.
D'habitude,
je fais plutôt dans le pigeon arrêté en plein vol au beau milieu de ma
photo. En voici pour preuve ce détail d'une photo prise ce jour à la
gare de Lyon:
- L'hiver ne serait pas l'hiver s'il ne faisait pas froid, soit, mais finalement les oiseaux migrateurs qui partent dans l'hémisphère sud sont p'têt plus malins que nous. Les doigts gourds, les pieds gelés et la gadoue qu'on appelle neige ne me manqueraient pas tant que ça. En revanche, la couette, quelle belle invention, qu'il est bon de s'y blottir. Il est d'ailleurs grand temps que j'aille m'y pelotonner. Coucouche panier papattes en rond. Rideau. A demain.
* ce n'est pas parce que vous mettez des tirets, mademoiselle Caelle, que c'est plus organisé pour autant.