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caelle
17 février 2006

banlieue/banlieue

ou comment quand on en habite une, les gens croient que c'est très facile d'aller dans toutes à tout berzingue (sans véhicule motorisé) juste en utilisant les moyens du bord (transports en commun, et bonne paire de pompes pour marcher).
Tout à l'heure, en photos ici, ou comment en partant de la banlieue sud, j'ai rallié la banlieue sud-est (trois bus différents) puis j'ai atteint Paris (yes, yes, yes) pour ensuite trouver un moyen qu'on me récupère en voiture sans faire tout en tromé (fallait que je prenne quatre lignes de métro sinon) ou en PC... (fallait que je prenne deux), tout ça dans un temps imparti.
En photos, vous verrez Vitry sur Seine (quel bel endroit...), une théorie sur les bus de banlieue (je commence à connaître trop de lignes, j'ai pas vocation à toutes les mémoriser, ça encombre pour rien) et surtout, je vous expliquerai pourquoi le tramway, à ce stade, ce n'est plus un méga-boxon, c'est pire que la construction du métro au début du 20ème siècle... Vous avez vu Porte de Choisy???? Mais la porte d'Orléans qui me fait vitupérer plusieurs fois par semaine est une promenade de santé à côté de ce à quoi ressemble la Porte de Choisy actuellement... C'est pas juste "bien" qu'il va falloir que ce soit pour compenser, c'est "extraordinaire"!!!
Bref, demain, ici, en photos... Vitry... Avant, ai pas pu (trop occupée à ne pas me paumer) et après, plus pu (batterie kapputt) et ré-occupée à ne pas paumer sans arriver trop en retard.
et où comment, eh ben, je vais finir par voir si le scooter ne serait pas une bonne idée (si je m'élance sur les routes en scooter, à la vitesse à laquelle je marche, avec un moteur, faudra pas se mettre sur mon chemin si le feu est vert), parce que contrairement, à ce que l'on croit, les banlieues sont très originales et charmantes à visiter mais au niveau des communications inter-banlieues, eh ben, ce n'est pas ni à refaire ni à redire à ce stade, c'est tout repenser de A à Z et rationnaliser... parce que la croix et la bannière, à ce point, c'est le pompon. Alors, tout détruire sur les Maréchaux, euh, c'est gentil, mais ce n'était p'têt pas le plus urgent...
Mais pour s'en rendre compte, encore faudrait-il essayer de prendre le bus et de se taper les trajets que font les machinistes et ceux qu'ils transportent...
Et si avec le passe Navigo, ils surveillent mes trajets, eh ben, p'têt qu'ils comprendront que le tramway, c'est charmant mais c'est touristique... enfin, je ne suis qu'une goutte dans l'océan.
Si on se mettait tous à faire des trajets aberrants avec nos passes Navigo, p'têt que, dans des bureaux, y aurait des consultants qui se mettraient à se pencher sur le problème... ce ne serait pas trop tôt, hein?

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Commentaires
C
Très bon blog, salutations de banlieue ;-)
N
Parce que tu penses que la ratp peut nous filer avec nos passes navigo ? Je n'avais pas vu les choses comme ça...<br /> Concrètement, que risque-t'on à ne pas valider dans un bus avec navigo ? Parce que ce serait le pompon de se prendre une douille alors qu'on le paie tous les mois.<br /> Dans le métro ok il nous sert à ouvrir le portillon, mais dans le métro ? Dans la mesure où les gens qui ont une carte orange ne la montrent pas, pourquoi faire biper le valideur navigo ?<br /> Je vais me renseigner, voir ce que la ratp prévoit. :))
V
En plus de tout ça, il faut aussi qu'ils changent leurs termes qui peuvent se révéler très traumatisant. Je m'explique : fin 2002, les bureaux déménagent de Levallois à Poissy et je passe de 55 minutes à 1h30 (au mieux) de transport pour y aller (oui, oui, plus de 3h00 de transport par jour). La 1ère grève de la SNCF a été pour moi terrible. Jusque là, je jonglais entre les bus, les métros et les RER pour me déplacer. Mais ce jour-là, je dus me résoudre à prendre un "train de banlieue" à St-Lazare. Vous imaginez ? ! UN TRAIN DE BANLIEUE. Je ne dis pas que la banlieue, ce n'est pas bien, j'y habite. Mais ce terme, c'est... c'est... voilà, c'est. A l'arrivée, je m'attendais à trouver sur le quai une cellule d'aide psychologique, que des pompiers m'apportent une couverture chauffante, du café, une épaule, mais non, rien. Un train de banlieue, j'y crois pas.
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