Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
caelle
22 février 2006

"make 'em laugh, make 'em laugh" (3ème et dernière partie)

Bon, maintenant, je vais me calmer car apparemment on m'a à l'oeil. Je ne voudrais pas d'ennuis. Regardez qui vient chez moi.... ;)

organisations

danemark

Moi, gentille, moi sans danger, moi vouloir mal à personne... Moi rigoler, moi drapeau blanc... :)

Ce qui me fait penser... vous qui êtes vieux (ou anciens jeunes), z'avez vu "Airplane" (y a-t-il un pilote dans l'avion?)? Oui?

J'avais adoré la séquence où ET est dans l'avion et essaye de téléphoner chez lui avec le téléphone de l'avion ("courtesy phone") et où l'opérateur d'AT&T lui rétorque à son "ET...phone...home" le montant que ça va lui coûter s'il veut appeler chez lui et c'est un montant aberrant en dollars, le genre où y a tellement de zéros que tu n'arrives même plus à lire la somme tellement c'est inimaginable, une somme pareille. Eh ben, moi, je riais, je riais (on ne pouvait plus m'arrêter, un scandale, une môme qui hurle de rire dans une salle de ciné des Champs...! Oui, je voyais déjà les films en VO à l'époque) et autant de zéros, eh ben, j'avais beau avoir appris à lire les chiffres et à déchiffrer les mots péniblement depuis un an et quelques, ça m'a tellement fait rire que ça m'a consolée d'avoir été vertement tancée de mon manque de coeur pour ET (vu quelques mois auparavant... gros scandale à la sortie... une salle en pleurs, grands et petits confondus, et une seule gamine qui se justifie après de ses yeux secs en disant "ET n'est pas resté assez longtemps à l'hôpital, je n'ai pas eu le temps de pleurer, la séquence était trop courte, je savais bien qu'il pouvait s'en sortir.")
Mais en quelque sorte, merci de m'avoir fait voir les deux... en si peu de temps. Et le plus drôle, c'est que ce sont les mêmes qui se sont étonnés que je ne pleure pas devant l'un et se sont offusqués que je rie trop de l'autre... Paradoxe, paradoxe, quand tu nous tiens... :)

Alors oui, je préfère rire que pleurer et ne vous figez pas devant les mômes trop sérieux trop petits qui n'arrivent pas à pleurer devant les films faits pour eux. Ca ne veut pas dire qu'ils ne sont pas touchés. Bien au contraire. Faites-leur dire ce qui ne va pas. Ca prendra peut-être le temps que ça prendra mais peut-être que vous leur rendrez un fier service... Ne les lancez pas s'emmurer dans des trucs trop grands pour eux et ne faites pas les outrés de leur réaction devant un film qui leur est destiné et où tout grands que vous êtes,  vous y êtes allés de votre petite larme.

Ou alors ne vous étonnez pas une fois, adultes, qu'ils veuillent rire de tout, en fassent des tonnes, refusent de voir les trucs tristes, se déguisent en gens conventionnels sans bien y arriver et vous étonnent par leurs réactions décalées et cocasses (l'hypothèse haute) que vous appelez bizarreries.

L'hypothèse basse, on la connaît tous que trop bien. C'est celle qu'on nous distille depuis tout petits... le "pourquoi tu te casse la tête pour des détails... t'es trop perfectionniste... de toute manière, ça peut pas marcher... ouais, c'est pas une bonne idée... si ça marche pas tout de suite, ça marchera jamais..." vous les connaissez aussi bien que moi hélas et ce sont celles-là qui font dévaler la pente à tout le monde dans l'indifférence générale et la justification de toutes ses propres peurs en voulant changer l'autre au lieu de voir ce qui déconne chez soi. La seule personne qu'on peut changer, c'est soi. Et encore...

Allez zou, et comme c'était "the motto" de la promotion de mon lycée aux US et que c'est un ami (hey, what's going on? how's life treating you today? let me know soon what's going on for your on your side of the ocean, okay? take care, dear cafeangst, you know who you are ;) ), qui l'a trouvé.... GO BEYOND Z! :))

Et pour raccrocher les wagons avec le jazz, la soul, le rap, le funk et toutes les musiques interdites à une époque, "it's not over until the fat lady sings" ;)
Ca va swinguer dans les chaumières... (option langage du terroir*)
Vous allez bien? Qu'est-ce que vous racontez de beau, vous, aujourd'hui? tell me, tell me, I wanna know :))

* j'aimerais un jour qu'on explique clairement la notion de terroir car pour les gens en appartements, eux, la terre, c'est au pire un appui de fenêtre, au mieux une terrasse avec vue sur le ciel...au sommet d'un immeuble!
Et bizarrement, en bas la maison de plain-pied, ça me terrifie. Les gens des villes et les gens de la terre... là, v'la la vraie différence... eux en appart', ils flippent, dans les rues, la nuit, ils ont peur. ceux des villes, eh ben, à la campagne, ils ont peur des "bêtes" et la nuit, si y a pas d'étoiles dans le ciel ni la lune qui brille, c'est tellement opaque qu'ils se mettent à baliser et qu'ils prennent une lampe-torche... et ils rentrent dare-dare renifler l'odeur de l'asphalte qui leur manque.

Parenthèse (pssst... rapprochez-vous... :))
Anecdote véridique et personnelle : (après quatre mois dans une maison aux US, j'ai demandé à me rapprocher de la ville quand j'ai dû changer de famille d'accueil, j'ai dit quitte à changer, je change tout (famille, école, ville, environnement, tout) en me justifiant de vouloir recommencer ailleurs à zéro en expliquant comme quoi tout était de plain-pied et que je n 'avais pas pris un ascenseur depuis quatre mois et que je n'en pouvais plus... que ça m'était jamais arrivé avant dans ma vie (et ça ne m'est plus arrivé depuis) Ca les a fait rire. C'était très sérieux :)...

Et c'était la meilleure chose que j'ai faite là-bas car toutes les bonnes rencontres que j'avais faites dans ma première vie là-bas sont restées des amis que  je connais toujours et toutes les bonnes rencontres et bonnes choses que j'ai faites après là-bas, eh ben sont venues de là. Vouloir tout changer et dire un truc aussi con que l'ascenseur me manque. Ils ont ri avec moi et ne m'ont pas ri au nez. Et tout s'est transformé pour moi. Parce qu'ils ont ri, pas bien compris ce que je je voulais dire mais ils ont fait en sorte que ça arrive. Et j'ai rencontré des gens merveilleux ensuite et j'ai gardé les gens merveilleux d'avant. Attention, y avait des gens bien et pas bien aux deux endroits, deux trucs durs, des trucs pas fameux, fameux, des trucs cahin-caha mais au moins, moi, j'ai pu transformer un truc qui tournait mal en truc chouette sans devoir rentrer en France précipitamment, penaude et super mal dans ma peau, vaincue, quoi, pour que l'on me dise "on te l'avait bien dit que c'était une mauvaise idée d'aller là-bas... pourquoi t'as pas voulu nous écouter, hein?" J'ai dû finir par rentrer hélas (mais ça, c'est une autre histoire, les visas expirent et ainsi de suite, quand on veut partir tellement fort, on ne pense jamais au retour et on n'imagine jamais qu'il puisse être plus dur que le départ et le reste ne vous regarde pas)
Fin de la parenthèse

Et je crois que le seul endroit qui les réconcilie pour un temps (fut-il très court), c'est la mer. Voir l'horizon. Alors les gens des villes vont voir d'autres villes ailleurs... et les gens des petites villes et des campagnes cherchent ailleurs d'autres havres de paix, des coins perdus isolés...
On n'échappe jamais à son enfance. Quand t'as arpenté des rues à pied petit, t'arriveras jamais à te faire à autre chose, il te faut des rues, encore des rues, des vitrines, des lumières, des réverbères, de la vie.  Alors où que tu sois, tu chercheras la ville, les boutiques... :)
Même si elle te saoûle, même si elle t'oppresse parfois, eh ben, c'est ta maison. Toutes les villes. Ce n'est ni bien ni mal, c'est comme ça. C'est tout.
Et j'ai fait la démonstration de la ville car c'est mon cas à moi, je suis incapable de trouver les arguments contraires, ce n'est pas mon histoire... à vous de me dire si vous connaissez le contraire, avec vos mots à vous. Merci d'avance :)

Publicité
Publicité
Commentaires
O
Oui, une réussite à poursuivre !<br /> <br /> Amicalement ;<br /> <br /> metABlog ;)
C
y a des fautes de frappe dans le long commentaire précédent... je ne les corrigerai pas. Délibérement! :)<br /> car j'ai rendez-vous pour le "meeting du cahier de Caelle" et je ne vais pas faire attendre de vraies gens qui viennent pour régler des comptes avec des gens qui ne sont jamais demandé s'ils faisaient du mal à de jeunes individus.<br /> Ou s'ils le sont demandé, eh ben, j'espère qu'ils en font en sorte de corriger le tir et que cette fac soit devenue un Eden. J'en doute.<br /> (attention, je n'ai connu qu'un département... ne me tombez pas dessus si c'est votre fac et que vous vous y plaisez, tant mieux pour vous)...<br /> Et puis tout n'y était pas noir... j'y ai gagné une amie à vie (et elle ne lit même pas ses lignes), elle me téléphone et prend de mes nouvelles...<br /> donc youpihou, à bientôt sur ces lignes... bon aprèm' à tous et merci d'avance à ceux qui viennnent tout à l'heure :)))
C
J'ai planché pour un partiel entier en analyse image par image de plusieurs séquences de "la passion de Jeanne d'Arc". Esthétique de l'image, si je me souviens bien. les angles, le cadre, la lumière, les ombres.<br /> Alors pleurer devant, je ne peux pas.<br /> Et les films scandinaves genre ceux d'Ingmar Bergman ou finlandais, comme ceux d'Aki Kaurismaki ou pire encore, les japonais comme ceux d'Ozu, eh ben, je ne peux pas...<br /> On m'a trop "obligée" à les apprécier... On m'a trop dit que je n'étais pas convenable, pas conventionnelle... et que je n'aimais pas les bonnes choses, que je ne savais pas aimer ce qu'il fallait aimer. et on a méprisé ce qui, moi, m'attirait et que je voulais faire... (heureusement pas tout le monde... :) si on rencontrait que des gens sans coeur, sans humour et des gens dont le coeur était enterré trop loin pour qu'ils s'en souviennent, la vie ne serait plus possible :))<br /> Alors, je les regarderai plus tard... quand j'y serai arrivée... car pour l'instant, ça ravive des échecs (mal cicatrisés...;)) même si j'ai eu des bonnes notes!<br /> On m'a asséné méprisamment que j'avais gâché un merveilleux sujet que j'avais moi-même choisi de traiter "les étrangers" dans le film de Jacques Tati où ils n'arrivent jamais à une foire à l'automobile à Amsterdam alors qu'on m'avait donné aucun élément de recherche complémentaire (hormis la bibliothèque) était encore disponible...<br /> On m'a hurlé dessus en plein couloir en se ridiculisant et en me disant "je ne sais même pas votre nom" et heureusement, on ne m'a pas "caftée" car sinon mon UV, je ne l'aurai pas eu because j'étais trop avide de faire du cinéma chez les gens arides et désincarnées. et donc je posais des questions "naïves" pour apprendre...<br /> On m'a moquée toute une année comme étant la personne pour qui "un couteau pouvait n'être qu'un couteau" dans le poème "la pêche à la baleine" et pour pas la ramener, je n'ai pas dit que mon grand-père avait personnellement ami avec Jacques Prévert et que peut-être je pouvais avoir une opinion plus autorisée que ce prof de "littérature et psychanalyse" pour qui tout était phallique et qui m'a fait rater mon UV (et perdre une année) car manque de bol, mon analyse de la découverte des livres dans la bibliothèque du jeune Jean-Paul Sartre dans "les mots" n'était pas adéquate... j'ai tout analysé en positif alors que j'aurai dû tout voir en négatif. Bizarre, hein?<br /> Et je vous en passe des vertes et des pas mûres sur le département de cinéma de la Sorbonne qui se disait nouvelle et qui cassait tous ses éléments les plus avides de découvrir...parce que sinon, je vais aller trop loin et certains pourraient se reconnaître... d'ailleurs, ce n'est pas difficile, il suffit d'aller dans n'importe quel rayon de théorie de cinéma et y a tous leurs bouquins dont certains sont des resucées de livres que j'ai été lire en anglais... Y avait des bons profs mais y en avait qui s'étaient tellement oublié, qu'ils vous cassaient de manière tellement méchante et définitive qu'ils auraient dû être virés sur le champ (au lieu de se demander pourquoi la moitié des élèves qui s'inscrivaient en maîtrise, présentaient un dossier, obtenaient leurs UV, disparaissaient sans jamais soutenir leur mémoire...) mais les "crocodiles" ne se remettent jamais en cause... et quand on s'intéresse sincèrement à eux, qu'on leur écrit un email spontanément des années après, ils vous répondent (car le plus étrange, c'est qu'ils se souviennent de vous) et quand ils vous demandent ce que vous êtes devenus, et que vous leur dites, eh ben, là, ils sont tellement gênés qu'ils ne vous répondent plus.<br /> Si vous voulez leurs noms en privé, je peux vous les communiquer. point la peine de leur jeter l'opprobre sur la place publique. Ils sont tellement "intelligents" qu'ils doivent avoir conscience du mal qu'ils font à certains et certaines... à défaut de pouvoir le ressentir et pouvoir le prévenir :)<br /> En revanche, ils n'ont pas réussi à me faire partir sans que j'y obtienne des diplômes alors que j'ai des amis qui y sont restés aussi longtemps que moi et qui ont été cassés...<br /> Formateur, la fac? ouais, destructeur plutôt...<br /> mais comme dirait Nietszche... ;)<br /> Au moins, j'ai obtenu le vernis de culture polyvalent suffisant pour ne pas passer pour une inculte parmi eux, continué à lire sans coller à leur fichue bibliographie et gardé suffisamment de ma culture à la papier tue-mouches pour pouvoir me souvenir si on veut me réattaquer... ;)<br /> Parce que casser les gens vraiment désireux d'apprendre, de progresser et de s'améliorer, parce que soi, on n'y est pas arrivé... eh ben, ce n'est pas de la transmission de savoir (d'autant qu'ils sont grassement rémunérés pour...ceux de fac en place, pas les autres, attention, je ne mets pas tout le monde dans le même sac... ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit), c'est du cassage de pattes...en règle...<br /> On m'a trop souvent dit que j'avais l'air russe. Et... Les russes règlent leurs comptes en mettant des balles dans les rotules... Ca, ça fait mal et c'est inadapté...je trouve...<br /> En revanche, se souvenir et l'écrire... sans pour autant régler ses comptes dans le vide (à quoi bon provoquer?), surtout pour prendre sa revanche qui, d'une note, parfois totalement différente de leur appréciation (verbale et écrite) pouvait vous démolir et vous faire quasi-louper votre diplôme, eh ben parfois c'est nécessaire et utile :)<br /> Alors les "matheux", vous avez eu raison, il est difficile de vous contester une démonstration ou le résultat d'une équation car quand elle est bonne, elle est bonne. Y a trop d'appréciations et de notes qui restent livrés à la subjectivité du professeur... et quand celui-ci (celle-ci) est amère(amer), eh ben, il se venge sur les plus enthousiastes...! :( ;)<br /> Qu'est-ce qu'il t'est arrivé, Berlioz,avec ce film-là, allez, raconte... envoie-moi un mail si tu veux :)) okay? :)
B
Je suis une plante de béton, je ne pleure pas au cinéma (je me suis fait incendié par une amie car je n'avais pas pleuré en regardant 'La passion de Jeanne d'Arc' de Dreyer [non, je ne suis pas allé le voir à sa sortie]) et je ne ris pas forcément au même moment que les autres; c'est grave, docteur ?
C
non, je ne suis hélas pas confinée dans ce coin... j'ai toujours adoré le quartier des Champs Elysées, les trucs les plus rigolos, je les faisais là, voir des films, manger du chocolat, alors non, en vous faisant aller là, je me réapproprie un quartier que j'ai toujours aimé.<br /> Oui, on m'a donné des goûts de luxe sans que je n'en ai les moyens... ah mais jamais je ne choque dans le décor par là... Sauf que je ne suis jamais du quartier. Y a des mots que je vais bannir (c'est quand même plus cool de bannir des mots qui font mal que de bannir des gens parce qu'on a mal, non? <br /> Phil, navrée mais je n'aime pas la campagne... J'aime les arbres, les haies avec des baies et franchement tout ce que j'aime de la campagne a disparu dans le coin où je suis trop allée... les animaux, les chevaux, les vaches, les plantes qui poussent... Alors là, non, la campagne... ben non, et puis moi, j'ai grandi trop près de la grande ville comme une chimère toujours qui s'éloigne de moi pour aller vivre à la campagne... mais attention, je ne juge pas, mais là, on tombe dans des trucs trop perso et qui me font mal.<br /> Justement le but de ce blog, c'est de parvenir à toucher d'autres gens avec ce que je fais, tout en restant "inatteignable" (je sais, ce mot n'existe pas en français... on me l'a déjà fait remarquer, p'têt qu'en mettant tant de temps entre la réalité/la façade et ce que j'ai voulu toujours montrer et qu'on ne m'a jamais laissée montrer, eh ben, c'est archi-salvateur... Allez savoir... l'avenir me le dira.<br /> Pourquoi y a des moments où ça va pas dans la vie?<br /> D'autant que demain, j'étais hyper contente de rencontrer ceux qui ont pris la peine de dire "nous, on vient"...<br /> Ou peut-être les moments où ça semble aller le plus mal, ce sont les fameux "turning points" des scenarii que j'ai tant voulu étudier pour pouvoir enfin en écrire moi... Oh well, whatever's in store, I will hang on. et comme y a écrit pour les "kernel panics" (les méga-erreurs sur les Macs sous système X)... "don't panic, we're hanging in here..."<br /> Les ordis avec de l'humour, qui te font rire, même quand ils te plantent... et qui redémarrent en disant qu'une erreur s'est produite "inopinément"... eh ben, ça détend...Si un jour, les informaticiens pouvaient raisonner en utilisateurs lambda, l'informatique personnelle ferait un pas de géant :))
Publicité
caelle
caelle
Derniers commentaires
Archives
Pages
Publicité