En vitesse

Je ne vais pas écrire de long message car si je commence, je vais me laisser embringuer et la soirée y passera, or je veux regarder un film. Alors peut-être après. Ou sinon demain.
En préparation également, une vidéo de Grib, mais ça non plus, ce ne sera pas pour ce soir (parce que sinon le film, je ne vais en regarder que le boîtier). J'ai failli faire une note sur le reureu, le tromé et le bonheur (sic) d'être au coude-à-coude avec toute la région parisienne en transhumance dès potron-minet mais je vais me la garder pour demain, d'autant que ô joie, ô bonheur, "ils", ces salopiots de "ils" ont eu l'outrecuidance d'annoncer par voie d'affichette dans le bus que demain, les réjouissances auraient lieu, y aurait un mouvement de grève qui, p'tit père, risquerait d'occasionner quelques perturbations sur la ligne. Cool, ça va changer des avaries de matériel et de toute manière, parvenir au même résultat, retard, exaspération, petit nuage noir au dessus de la tête et phalanges blanchies à force de serrer les poings de rage ravalée.
Argh.

Comments

[caelle]

Nikkos--> c'est vrai que ce sont des renseignements très appréciables. Plutôt que "transporté", je me pencherais pour "trimballé" car on peut être transporté de joie mais rarement dans les transports!

[nikkos]

Ce n'est pas parfait, c'est sûr. Mais il y a du mieux. J'apprécie de connaître le temps d'attente sur le quai.
Même si je trouve qu'on devrait avoir aussi ces infos avant le passage par le portillon.
Idem pour les arrêts de bus. Beaucoup sont reliés à un système gps.
Le terme de voyageur est bien sûr exagéré. Que penses tu de "transporté" ?

[caelle]

Nikkos--> je me rappelle des grèves sauvages où t'arrivais devant le métro pour le trouver fermé avec les grilles. Je me rappelle être allée au lycée en camion militaire quand les bus de banlieue étaient en grève.
Je ne sais pas si l'on respecte vraiment le voyageur parisien, puisqu'on voyage dans des bétaillères. Ah et puis, je suis contre l'utilisation des termes voyage/voyageur car franchement, aller d'un point A à un point B en région parisienne ne constitue pas pour moi l'idée que je me fais d'un voyage. J'aimerais bien qu'on trouve un équivalent aux termes "to commute"/ "commuter" qui sont bien plus adaptés pour définir nos déplacements façon taupe (sans les pattes fouisseuses).

[nikkos]

Troisième degré !! Tout le monde descend !!

J'ai remarqué, toi aussi peut-être, que les grèves étaient beaucoup moins suivies qu'il y a une dizaine d'années.

A cette époque, au moindre pêt de travers c'était paralysie générale du réseau et tout le monde rentre à pied ou se rue sur les rares bus qui roulent.

Non, je bénis ces temps où l'on commence à respecter le voyageur parisien.

[caelle]

Nikkos--> t'exprimes un regret, là? premier, deuxième degré?