12 octobre 2006
reureu et cie
Chaque matin, la même course. Chaque matin, plusieurs millions de concurrents sur la ligne de départ. Chaque matin, ils s'amassent en grappes. Ils scrutent d'un air inquiet les panneaux d'affichage, consultent leur montre, et regardent à l'horizon, qu'il soit le bout d'un quai, un tunnel ou un boulevard, afin de voir si leur moyen de locomotion arrive. Chaque matin, ils se jettent sur les mêmes places, se crispent aux mêmes rembardes, chaque matin, ils se pressent sur les mêmes quais, s'entassent dans les mêmes rames. Chaque matin.
Ce matin, le train (non, le trimballeur) se nommait "isba". Eh bien, isba pas pour avancer vite. scrogneugneu.
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