la vie de mon orchidée (suite)

La plante, quand l'humain s'absente pour cause de vacances, en est réduite à se débrouiller (ce qu'elle fait quand l'humain est là mais au moins elle peut espérer une rasade de flotte de temps à autre) et à faire en sorte de résister jusqu'au retour dudit humain en gardant une apparence de vitalité de façon à ne pas se retrouver estampillée morte et jetée à la poubelle sans états d'âme par l'humain de retour.
Mon orchidée s'est surpassée en mon absence. Je pensais que c'était cruel de la laisser alors qu'elle préparait quelques fleurs (mais va voyager avec une orchidée et on en reparle, hein!) et m'attendais à la retrouver jaunie, racornie, agonisante, quoi.
A mon grand étonnement, tout le contraire!

Jamais elle ne m'a préparée autant de fleurs en même temps: six plus onze à venir...
Je ne sais pas si c'est un bon calcul de sa part. Ca peut me pousser à l'assoiffer encore plus une prochaine fois pour voir ce que ça fait :)

Comments

[Eric]

un peut d'absence leurs font parfois du bien ... ;-)

[caelle]

NicolaS --> Contente de voir que ce cahier peut se révéler utile :)
Merci pour la "personne de bon goût", on fait ce qu'on peut, on fait ce qu'on peut, ravie de voir que cela plaise et bienvenue à toi.
Je n'ai pas vu "Hana Bi", j'y penserai.

[nicolaS]

Je commencerais par le début tout simplement. Aujourd'hui, enfermé dans un bureau pendant 8 heures, j'ai eu la vision de Hugh Grant en short déclarant sa flamme à Andie MacDowell. Alors, je me suis dit : "Tiens, je vais chercher sur Internet s'il y a un site ou quelque chose qui me donnerait les dialogues de cette fabuleuse scène. Je cherche et je trouve chez une certaine Caelle. J'en profite pour découvrir un univers qui me parle. Je dévore quelques textes, mais pas trop car il faut bien que je bosse aujourd'hui. Arrivé ce soir chez moi, je décide d'approndir la découverte. Mais y'a plein d'archives. Je vais sur le "A lire si vous arrivez ici pour la première fois" car c'est la première fois que j'arrive ici.
Je suis loin d'avoir tout lu mais le fait de mentionner cette fameuse scène qui m'avait émerveillé ne peut venir que d'une personne de bon goût. Dans cette catégorie, je rajouterais la scène dans Hana Bi de Takeshi Kitano où un homme et une femme sont rassemblés dans leur séjour un soir, tente vaguement de jouer à un jeu de réflexion en bois. La scène est muette, dure quelques minutes. Personne ne bouge. Fondu au noir et retour le lendemain matin sur la table où les objets n'ont pas changé de place.