pas de titre

20 octobre 2010

People are strange when you're a stranger
Faces look ugly when you're alone
Women seem wicked when you're unwanted
Streets are uneven when you're down
The Doors

Je ne sais pas ce que je veux essayer de dire. C'est toute la difficulté de la communication entre les êtres humains.
Beaucoup de gens sont sur leurs gardes, leur quant-à-soi et regardent autrui avec méfiance. Ce n'est pas facile d'arriver quelque part et d'y être accepté.
On est souvent jugé sur des petites choses qu'on émet involontairement. Se conformer? Copier pour être admis? Faire semblant? De toute manière, ça se verra.
Et quand on se sent rejeté, on a tendance à accentuer pour se défendre ce qui a fait qu'on vous a rejeté in the first place. Alors que faire? Faire le dos rond en attendant que le vent tourne? Espérer que, malgré tout, les autres révisent leur jugement et vous acceptent tel que vous êtes? Les rejeter en bloc façon tu me jettes, je te jette? Si je savais comment me comporter pour résoudre cela, je ne serais pas en train de me poser la question.
Je trouve que, quoi qu'on fasse, il y a toujours des moments où l'on se retrouve seul à se demander ce qu'on fiche là et si ça en vaut vraiment la peine. A quoi bon tout ça? C'est quoi le but si l'on a l'impression qu'on ne peut pas communiquer avec autrui, qu'on est tout seul dans sa caboche et qu'on ne parvient pas à partager?
Okay, faut continuer, grapiller ce qu'il y a de bon à grapiller et ne pas se biler pour le reste.
Faudrait que les gens soient d'emblée bienveillants les uns envers les autres, ça faciliterait les rapports du quotidien, parce qu'au fond, souvent, les désaccords se font sur des peccadilles qui, dans le grand tout, ne sont que du pipi de chat. Ne pas se laisser contrarier par ces petits riens et se recentrer sur ses priorités. C'est quoi, mes priorités? Argh, un jour, va bien falloir que je finisse par trouver.