que la lumière fut
Tandis que je compulsais le dictionnaire à la recherche d'un mot dont l'orthographe m'échappait, mon attention fut captée par cette définition très elliptique:
Hopak (n.m) (mot russe). Gopak
Opaque, ça l'est... non?
Forcément, je file au G où j'apprends que:
Gopak (n.m.) est une danse folklorique ukrainienne, exécutée par des hommes, scandée de sauts acrobatiques et souvent accompagnée de chants.
Bizarre que cette danse soit scandée de sauts acrobatiques, puisque scander veut dire 1. prononcer un vers grec ou latin en le rythmant, en marquant l'alternance des longues et des brèves, en insistant sur les temps forts 2. prononcer une phrase, des mots en détachant les groupes de mots, de syllabes.
Par conséquent, depuis quand une danse peut-elle être scandée?
Sur la même page, j'ai appris qu'un gonozoïde est un gonange, ce qui m'éclaire beaucoup. Que goton est un terme famillier pour désigner une femme débauchée, qu'un gorfou est un petit manchot de l'Antarctique, pourvu d'une huppe de plumes jaunes et que le gongorisme (n.m.) (de Gongora, n.pr.) est une préciosité de style recourant à l'emploi de mots rares, de métaphores et de constructions de phrases inattendues.
Refermons de toute urgence ce livre bourré de mots qui, bien qu'appartenant à ma langue, me sont pour la plupart inconnnus et n'essayons pas de les apprendre de peur de les retenir, d'être tentée de les utiliser à mauvais escient et ainsi de tomber dans le gongorisme.
Apparemment un gonange est un polype reproducteur dans une colonie d'hydrozoaires, dépourvu de bouche et de tentacules.
Charmant.