mon lectorat de passage...
aime se cultiver car il cherche :
- des définitions ("domotique", "habitat troglodyte", "studio studette, passe navigo")
- des résumés d'oeuvres ("les raisins de la colère" de Steinbeck, "l'histoire d'Helen Keller")
- des pistes ("phrases du lover"---> excusez-moi un instant tandis que je glousse, il a dû déchanter, le pauvre)
aime les dessins:
- "dessins pour rire"
- "dessins de perroquet"
- "dessins d'une fleur d'hibiscus"
aime les photos, notamment celles de la plaque d'avocat (je sais, je
me répète, mais je n'en reviens pas qu'elle apparaisse si souvent), de
la colonne Morris et de la vue satellite de Paris
s'intéresse aux perroquets (eh oui, apparemment, il y en a)
ne cherche pas des horreurs ou des vulgarités (il faut dire que je
ne lui fournis pas non plus les bons mots-clés pour y parvenir. Note to
self: penser à mettre des mots choc afin de voir si cela booste
l'audimat, penser racoleur, ratisser large. Essayer également de
parler plus souvent de tricot - même si je suis incapable d'en faire
deux rangs sans perdre dix mailles - car étonnamment le tricot est un
sujet porteur du net)
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Mon lectorat régulier (qu'il en soit remercié avec l'effusion et la
chaleur qu'il mérite) a mieux à faire que de traîner sur internet le
samedi, s'y aventure néanmoins le dimanche, fait semblant de travailler
le lundi matin (ou alors il boit le café très longtemps avec ses
collègues), se rattrape dès l'après-midi et ne regarde pas forcément la
télé les soirs de la semaine.
Mon lectorat régulier tient fréquemment des blogs que je vais lire
et que je trouve super bien et drôles, qui plus est, mais comme je fais
ma timide, je ne mets pas systématiquement des commentaires sur les
leurs donc ils ne peuvent pas savoir que je les lis et si eux font
pareil chez moi, eh bien, on n'est pas sorti de l'auberge.
En plus, ce que je trouve délirant, c'est qu'il y en a certains que
j'ai découverts par des chemins complètement différents et que, par
conséquent, j'imaginais évoluer dans des univers séparés et tout d'un
coup, je m'aperçois par le biais de commentaires laissés sur ces
derniers qu'il y a des pseudos que je connais d'autres blogs. Alors je
vais voir, m'attendant à trouver un homonyme et pouf, non, c'est bien
la même personne.
Ce qui m'amène à mon prochain thème, le principe des six degrés de
séparation, que j'évoquerai tantôt (dans le sens de cet après-midi
comme l'utilisent les personnes âgées) parce que là, ma syntaxe et ma
construction grammaticale me semblent légèrement attaquées par le
sommeil. A tous les coups, je vais être atterrée quand je me relirai.