J'ai le tantôt tardif, je sais, je sais
Me suis complètement plantée dans mes histoires de conversion entre
les pieds et les mètres. Ca me paraissait quand même beaucoup,
soixante-quinze mètres mais ça ne m'aurait pas étonnée tant que ça,
sont capables de te faire fumer à 75m d'une porte, ça viendra.
De toute manière, entre les "yards", les "pounds", les degrés
Fahrenheit, les "fluid ounces" ("fl oz" comme c'est abrégé sur les
emballages ), les pieds carrés, les "pints", les "quarts", les
"gallons", les "cups" et les "tablespoons", j'avais une compréhension
très approximative de ce qui m'entourait quand je vivais
outre-Atlantique. Même pour une recette de cuisine, tu galères. Le
beurre est compté en sticks (j'ai toujours pas compris combien de
grammes faisait un stick de beurre).
Même ici, j'arrive à me planter avec les centilitres et les
centimètres cube, faut que je cherche ou que j'appelle une bonne âme
plus matheuse que moi.
Alors là-bas, j'étais en plein flou artistique. Quand à la météo, on
t'annonce qu'aujourd'hui, il fera dans les "low fifties, high forties",
tu mets un pull ou un tee-shirt? J'ai fini par comprendre. A mes dépens.
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Alors le principe des six degrés de séparation, c'est l'idée qu'on
peut relier deux individus A et B en passant par des intermédiaires.
Voir si ça vous intéresse l'expérience qui a été menée et qui s'appelle
"small world phenomenon" et de manière plus triviale, le jeu sur Kevin
Bacon qui consiste à relier en moins de coups possibles n'importe quel
acteur à ce dernier.
Evidemment, les blogs appliquent consciemment le principe puisque
que les auteurs listent des blogs amis, il est donc touf à fait logique
de retrouver les mêmes commentateurs sur plusieurs blogs mais je trouve
terrible (au sens positif du terme) de voir sur des blogs dont les
auteurs sont dans des régions, voire des pays différents et surtout, et
je me répète, sur des blogs qu'on a trouvés de manière fortuite et sur
lesquels on a accroché. Je m'explique comme un pied. Je suis épatée. Un
peu comme si t'arrivais dans un quartier nouveau, une ville inconnue,
que tu rentrais dans le premier café venu et qu'à la table à côté, y
avait une de tes connaissances, même lointaine. Tu serais tellement
content que tu lui dirais le truc bateau qu'on dit tous dans ce cas-là:
"qu'est-ce que tu fais là?" et vous souririez de concert. Donc oui,
parfois, devant mon écran, je souris de tomber sur des noms déjà de moi
connus.
C'est un petit rien, mais les petits riens rendent heureux.