avion

Je n'ai pas pris l'avion depuis deux ans. Ca me manque. A chaque fois que je le prends, je me dis que je ne le prendrai plus tant que je ne serai pas assez riche pour pouvoir voyager où y a de la place pour les jambes. A chaque fois, j'ai du mal à rester dans l'espace qui m'est imparti. Et puis c'est long d'attendre d'arriver à destination et ça prend des airs de dortoir géant avec des gens affalés partout. Et quand on arrive, on est tout chiffonné. On a les yeux qui piquent et le gosier asséché. Il fait jour alors que d'où on vient, il fait déjà nuit. Ou vice-versa. Mais surtout, surtout, on a vu le monde d'en haut. Les champs, les immeubles, les routes, les lacs, les fleuves, les océans. Et on arrive ailleurs. Qu'ailleurs soit complètement nouveau ou qu'on y soit déjà allé. Et puis qu'on décolle et qu'on atterrisse en un seul morceau, c'est magique. J'ai le souvenir d'atterrissages où tous les passagers ont applaudi quand les roues ont touché la piste.
Et les jours où le ciel est nuageux et fait comme une chape au dessus du paysage, j'aimerais bien prendre l'avion pour pouvoir aller au delà des nuages, là où on peut voir l'horizon se confondre avec le ciel.

Quelques photos d'un atterrissage:

Comments

[berlioz]

Je l'ai pris cinq fois pendant mes vacances de Pâques et, sans dire que ça me manque, c'est directement lié à la notion de vacances, donc de plaisir. j'ai donc toujours une certaine excitation au moment du décollage, ça y est, les vacances commencent, et une admiration certaine pour les gens qui arrivent à faire voler de tels monstres.

[phil]

je n'ai pris l'avion qu'une fois et ça ne me manque pas